La militante du parti Union Progressiste, compte sur le mérite de la femme pour arracher en plus de 24 sièges d’autres.
La représentativité des femmes au parlement préoccupe cette femme politique de Pobè, depuis que le code électoral a été révisé pour donner corps aux nouvelles dispositions de la constitution. L’article 144 de la loi n°2019-43 du 15 Novembre 2019 portant code électoral en République du Bénin stipule : « le nombre de députés à l’Assemblée Nationale est de cent neuf (109) dont vingt-quatre (24) sièges exclusivement réservés aux femmes».
C’est donc un cadre juridique, qu’on peut qualifier d’historique dans le champ politique. Cela permet aux jeunes déjà volontaires engagés dans le service public par les organisations de la société civile d’envahir les partis politiques actuels pour avoir plus de chance pour décider, selon Hadja Moufiadath Gbadamassi.
« Pour nous faire entendre et pour davantage impacter, nous devons opter pour l’adhésion dans les partis politiques. Nos passions pour la culture, le tourisme, l’environnement, les changements climatiques, l’économie locale, la défense des droits des femmes, l’éducation auront plus d’échos et d’impact sur notre pays à travers notre engagement dans les partis politiques», a confié la chargée de production de l’émission 5 sur 7 matins de l’Ortb.
Pour ce membre fondateur de l’Up provenant de la 22 -ème circonscription électorale, disposer de 24 femmes au parlement en 2023 est un acquis. Mais lance-t-elle
« je voudrais m’adresser à mes jeunes sœurs. C’est le moment idéal pour vous d’adhérer aux partis politiques. Ne laissez pas passer des quidams décider des 24 sièges réservés à la gente féminine. Soyons méritantes. C’est une faveur comme le disent certaines personnes. Mais il faut la mériter. Travaillons pour plus de sièges».
La mériter voudrait dire vous êtes engagées à fond pour le parti au vrai sens du terme et vous savez faire une activité, a-t-elle ajouté.
Faut-il le rappeler,Hadja Moufiadath GBADAMASSI était l’invitée du Café Jeunesse Politique du 06 Août dernier.
Samuel HOUNDJO
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