Profitant de l’occasion d’un débat sur l’arrestation de Steve Amoussou sur Beafrica WebTV, le 13 Août 2024 , l’ ancienne députée, Amissétou Affo Djobo s’est prononcée sur la présidentielle 2026.
Patrice Talon partira-t-il après l’élection présidentielle de 2026 ? , c’est non. L’opposante au régime de la Rupture doute de l’alternance au pouvoir par les urnes en 2026. « Il est aujourd’hui clair et il doit l’être dans la tête de tous les Béninois (es) ,que Talon prépare son troisième mandat . Pour ce faire, il faut qu’il éteigne toutes les voix dissonantes qui peuvent dénoncer l’arnaque, le tripatouillage et le troisième mandat qui se préparent » a annoncé au cours de l’émission, l’ancienne coordonnatrice nationale chargée des structures décentralisées de la Résistance nationale, Amissétou Affo Djobo.
Elle a saisi l’occasion pour envoyer un message aux acteurs politiques qui font un focus sur le code électoral nouvelle version de mars 2024 .
L’ancienne députée soutient qu’il faut cesser de s’agiter autour du code électoral et chercher à revenir aux fondamentaux.
« Tous les beninois doivent comprendre maintenant qu’il faut arrêter de s’agiter autour d’un quelconque code électoral qui serait mal conçu, nous devons tourner dos aux élections de 2026 , à travers les élections Patrice Talon ne partira jamais. » . Pour celle qui a ignoré la convocation de la police républicaine , le 7 avril 2021 dans le cadre de l’enquête sur les violences préélectorales, les acteurs qui croient gagner les élections sont des Rêveurs ou des accompagnateurs du régime de Patrice Talon . « ceux qui croient que c’est à travers les élections que nous allons nous dégager, dégager Talon et son clan, sont de mon point de vue des accompagnateurs du système de la rupture, des complices de la rupture, tout est clair aujourd’hui,il n’aura pas d’élections en 2026 il aura encore braquage électoral. » .
Il faut remarquer que par cette prise de position , Amissétou Affo Djobo s’inscrit dans la logique de l’ancien Ministre délégué à la défense nationale , Candide Azannaï pour qui nul ne peut gagner une élection face au régime de Patrice Talon qu’il qualifie de «dictatorial» .
Samuel HOUNDJO