Au cours de la matinée de ce jeudi 17 octobre 2024, le président de l’Assemblée nationale Louis Gbèhounou VLAVONOU a reçu tour à tour à son cabinet au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, Maître Jacques Atcheffon MIGAN, Haut-commissaire à la Prévention de la corruption, Armando RAMIREZ LOPEZ, chargé d’affaires de l’Ambassade du Vénézuela au Bénin et Hamad AL-KUWARI, chargé d’affaires du Qatar près le Bénin.
Dans un premier temps, le Haut-commissaire à la prévention de la corruption a présenté au Président de l’Assemblée nationale la mission assignée à son équipe avant de lever un coin de voile sur ses projets pour l’institution parlementaire.《Nous remercions le président de l’Assemblée nationale qui a accepté de recevoir l’équipe du Haut commissariat que je dirige. Nous sortons d’une audience très riche puisque nous avons abordé avec le président de l’Assemblée nationale la mission qui a été confiée au Haut commissariat en ce qui concerne la prévention sur laquelle l’accent doit être mis pour éradiquer la corruption dans notre pays. Nous avons également parlé de notre projet d’échanger avec les députés et le président de l’Assemblée nationale pour voir comment instituer un code de déontologie pour que les honorables puissent connaître ce qui les attend en ce qui concerne la probité, l’éthique et la dignité car quand on parle des députés, ils doivent être des personnes exemplaires. Vous savez que quand on parle de l’Assemblée nationale sous d’autres cieux, on entend des lobbies d’influence, des lobbies qui veulent amener des députés dans des considérations illégales. Ce n’est pas seulement le détournement qui constitue la corruption. La corruption, c’est aussi quand vous répondez à des lobbies pour faire des choses illégales qui ne devraient point l’être. Nous avions parlé de tout cela avec le président de l’Assemblée nationale et nous étions en phase avec lui. Nous lui avons demandé, indépendamment du code de déontologie qui pourrait être institué, qu’il y ait un expert en déontologie qui forme les députés pendant 20h par an sur l’éthique, sur la morale, sur l’intégrité. De toutes les façons, sur tout ce qui touche l’homme qui doit être exemplaire et le président de l’Assemblée nationale est entièrement en phase avec les préoccupations et la mission du Haut commissariat à la prévention de la corruption》, a confié l’hôte du président VLAVONOU.
Par ailleurs, il a été question au cours de cette audience des activités du Haut commissariat à la prévention de la corruption au titre de 2024. 《Nous avons également vu avec le président de l’Assemblée nationale ce que le Haut commissariat entend faire cette année 2024 à savoir d’une part, aller vers les jeunes, ceux de l’université, ceux du primaire, ceux du secondaire pour leur parler de la prévention de la corruption puisqu’on ne peut pas parler de la prévention sans commencer par la base et la base, c’est les jeunes, c’est les enfants de la maternelle, du primaire, du secondaire et les enfants de l’université. Et ensuite courant novembre 2024, d’autre part, nous aurons une journée que nous appelons « La journée anti-corruption » sur toute l’étendue du territoire national. Au mois de décembre, il y aura les 7, 8 et 9 les journées anti-corruption. Le président VLAVONOU de l’Assemblée nationale est en phase avec nous dans l’organisation à l’Assemblée nationale comme au Haut commissariat de trois jours, les 07, 08 et 09 décembre prochains de ce que nous appelons les journées anti-corruption. Et le 09, c’est la journée internationale de la corruption et sur toute l’étendue du territoire national, dans toutes les mairies du Bénin, il y aura des débats sur la corruption et comment la reculer, comment l’éradiquer, comment ne plus en parler. Et enfin nous avions plaidé auprès du président de l’Assemblée nationale pour que la loi sur la corruption soit une loi constitutionnelle. Que l’on ne parle plus de la loi sur la corruption comme une loi ordinaire mais une loi constitutionnelle. Et si cette doléance peut être satisfaite, on aurait beaucoup gagné…》, a-t- poursuivi.
Dans un deuxième temps, Armando RAMIREZ LOPEZ est allé annoncer à l’autorité parlementaire, la mise sur pied, dans le cadre du renforcement de la coopération interparlementaire, du groupe d’amitié interparlementaire Vénézuela-Bénin. A sa sortie d’audience, le diplomate vénézuelien a déclaré : 《Nous remercions le président de l’Assemblée nationale pour son accueil très chaleureux. Nous sommes venus pour lui exprimer notre souhait d’avoir un groupe interparlementaire Vénézuela-Bénin. Le Président de l’Assemblée nationale nous a donné son accord qui se fera au cours du mois de novembre. Nous sommes donc très reconnaissants de cet accueil.》
Enfin, Hamad AL-KUWARI et le Président de l’Assemblée nationale ont parlé de coopération. 《Nous sommes ici au Parlement pour renforcer la coopération entre le Qatar et le Bénin. Nous avons également abordé le développement que nous voyons sur le terrain et pour lequel il convient de remercier et de féliciter le président pour ce qui est entrain d’être accompli et nous lui souhaitons beaucoup de chances》, a expliqué le diplomate.
[20:51, 08/12/2024] GOD HARMONIE CONSULTING: 18 OCT
[20:51, 08/12/2024] GOD HARMONIE CONSULTING: Prise de parole en public et formulation d’argumentaires
L’Ambassade des Pays-Bas outille les membres du Caucus des femmes parlementaires du Bénin
L’Assemblée nationale du Bénin en partenariat avec l’Ambassade des Pays-Bas organise depuis ce jeudi 17 octobre 2024 à l’hôtel Jeco de Dassa un atelier de renforcement des capacités des membres du Caucus des femmes parlementaires du Bénin sur la prise de parole en public et la formulation des argumentaires. Ledit atelier a été officiellement ouvert par Clément Ebo Houinou, Secrétaire général administratif adjoint de l’Assemblée nationale du Bénin, au nom du Président Louis Gbèhounou Vlavonou.
Dans son mot de bienvenue, l’honorable Djamilatou Mohamed Sabi, Présidente du Caucus des femmes parlementaires du Bénin a remercié le Président Louis Gbèhounou Vlavonou pour avoir autorisé l’organisation dudit atelier. Ses remerciements sont également allés à l’endroit de l’Ambassade des Pays-Bas près le Bénin pour ses inlassables efforts chaque fois qu’il est question du renforcement du leadership féminin en politique. Elle a surtout mentionné que c’est à travers son financement dans le cadre du Projet de renforcement du leadership des femmes en politique dans les communes du Bénin, mis en œuvre par le consortium Institut néerlandais pour la démocratie multipartite, Institut pour la gouvernance démocratique (IGD) et Care International Bénin-Togo que le présent atelier est organisé. Cette activité organisée conjointement sur le financement de l’Assemblée nationale du Bénin au titre du budget du Caucus des femmes parlementaires du Bénin et de l’Ambassade des Pays-Bas près le Bénin est, selon l’honorable Djamilatou Mohamed Sabi, une occasion précieuse à saisir pour renforcer et partager leurs expériences dans le domaine de la prise de parole en public.
Intervenant au nom de Dr Aziz Chabi Imorou, Directeur de l’Institut pour la gouvernance démocratique (IGD), Mme Armelle Bernice Daguégué a fait savoir que les objectifs de cet atelier cadrent bien avec le Projet de renforcement du leadership des femmes en politique dans les communes du Bénin démarré depuis novembre 2021. « Ce projet financé par l’Ambassade des Pays-Bas près le Bénin a pour objectif d’accompagner les femmes élues députées, maires et conseillères dans l’exercice de leur fonction politique », a par ailleurs ajouté Mme Daguégué. Elle a lui aussi remercié l’Ambassade des Pays-Bas, le Président de l’Assemblée nationale, les membres du Caucus et tous ceux qui ont œuvré à la tenue effective de cet atelier.
En procédant à l’ouverture de l’atelier, le secrétaire général administratif adjoint de l’Assemblée nationale du Bénin a, au nom du Président Louis Gbèhounou Vlavonou, encouragé les participants à prêter une attention particulière aux enseignements qui leur seront dispensés. Il a aussi dit ses gratitudes au Président Louis Gbèhounou Vlavonou et l’Ambassade des Pays-Bas pour avoir accepté de conjuguer leurs efforts pour que ce tienne cet atelier. Pour lui, « prendre la parole en public, c’est prendre le pouvoir ». « Et de l’intérêt qui sera accordé aux enseignements dispensés durant ces trois jours d’échange découlera l’émergence en miniature d’une poignée de femmes leaders précurseurs, aguerries à la noble tâche de dompter les arènes de prise de parole par la force de leurs mots et la vigueur de leur argumentation», a-t-il conclu.
L’animation pédagogique de l’atelier sera assurée par les consultants que sont Hermès Gbaguidi, Arcady Agboton, Andemi Baguiri et Gaïus Yokossi.
Il est prévu des communications et des travaux de groupe.