Bénin/ Code électoral : les évêques reviennent à la charge et recommandent
Au terme d’un conclave des évêques béninois tenu du 13 au 16 mai 2024 au Grand Séminaire Saint Gall de Ouidah. La Conférence Épiscopale du Bénin a décerné un satisfecit à l’organisateur en chef du Colloque international sur le code électoral , le Père Nathanaël Soédé , aux conférenciers et aux participants. Dans le communiqué final donné à la presse, les Évêques formulent « le vif souhait de la prise en compte, par le gouvernement et les institutions de la République, des recommandations du colloque « . Ils insistent sur les préoccupations nationales de vivre-ensemble et de paix sociales, relatives à la relecture du code électoral pour des élections pacifiques, inclusives, transparentes et réellement démocratiques en 2026. Sans répondre aux interprétations suscitées par l’organisation du colloque , les évêques du Bénin rappellent » qu’aucune raison ne peut laisser personne indifférent à la situation qui prévaut actuellement. A voir ce qui se passe ailleurs, il serait inutile de jouer à la politique de l’autriche, d’envisager la démission ou de se résoudre à la victimisation en faisant semblant de ne point voir les maux qui nous minent. Il nous faut prendre des initiatives nécessaires ou soutenir celle qui naissent dans le but de trouver des solutions de solidarité, de pardon mutuel pour faire renaître la confiance et nous rendre capable de penser et d’agir ensemble pour le bien de la Nation ». Un rappel qu’il n’est rien d’autre que les propos tenus par le Monseigneur Roger Houngbédji, le président de la Conférence Épiscopale du Bénin à l’ouverture du Colloque international sur le code électoral. Un colloque qui a eu lieu le jeudi 25 avril 2024, sous le parrainage de la Conférence Épiscopale du Bénin sous le thème : « Les modifications du code électoral du Bénin de 1990 à aujourd’hui : le code électoral, le vivre-ensemble et la participation de tous à la construction de la Nation. la Contribution de l’Eglise à la paix sociale pour des élections véritablement démocratiques en 2026 ».
Samuel HOUNDJO