Cette nouvelle injustice est liée aux dernières primes de rendement et autres primes spécifiques. Alors qu’ils y ont droit, les policiers injustement déclarés déserteurs au lendemain de l’attaque de Monsey et qui avaient vu leur salaire coupé ne figurent pas sur la liste des bénéficiaires.
Il s’agit précisément des primes de rendement et autres primes spécifiques du premier semestre 2022. Ces primes ont été payées le 29 juillet 2022 à tous les agents de la Police Républicaine sauf les 8 en service à Monsey dans la commune de Karimama. Ces derniers ont en commun d’avoir été on ne sait pour quelle raison déclarés déserteurs par la hiérarchie policière. Un avis de recherche avait alors été lancés, leurs salaires coupés. Pourtant ces agents étaient toujours en poste. Heureusement entre temps, la même hiérarchie policière s’est rendu compte de son erreur et les a rétablis dans leurs droits. Ils ont reçu le salaire du mois de juillet comme tous leurs collègues. Seulement voilà, ces 8 policiers à leur grande surprise sont une nouvelle fois victimes d’une injustice similaire à la précédente. Le 29 juillet 2022, alors que les policiers touchaient les primes spécifiques du premier semestre de l’année 2022, eux, leurs noms ne figuraient pas sur la liste. Ils n’ont donc pas été jusque-là. Une situation qui pose une nouvelle fois le problème de gestion psychologique des forces de défense et de sécurité par ces temps de djihadisme au Bénin. En principe ces policiers auraient dû être pris en charge. Mais au lieu de cela, ils sont aujourd’hui malmenés psychologiquement.
Virgile AHOUANSE
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