Un rapport accablant intitulé « Les assassinats politiques au Bénin de 2019 à 2021 », rédigé par le journaliste d’investigation Marcel Zoumenou et soutenu par l’Ambassadeur Omar Arouna, membre du Conseil consultatif de l’Advocacy Foundation for Human Rights, vient de dévoiler des faits troublants sur les violences électorales qui ont secoué le Bénin lors des élections législatives de 2019 et présidentielles de 2021. Ce document, fruit de longues enquêtes, épingle les forces de sécurité et de défense d’avoir ouvert le feu sur des manifestants, entraînant la mort de 25 personnes, dont deux femmes.Ces actes ont été posés dans des villes béninoise comme Cotonou, Bantè, Savè, Ouèssè, Tchaourou, Parakou et Kandi. Le rapport soutient que des ordres de tir directs ont été donnés aux forces de l’ordre pour disperser les protestations, souvent pacifiques, des citoyens. Il se dégage ainsi la réponse répressive que le gouvernement apporte à la situation de crise électorale.
Le rapport tire la sonnette d’alarme sur l’impunité qui entoure ces événements et appelle la communauté internationale à se pencher sérieusement sur ces faits, afin que justice soit rendue aux victimes.
Suivez l’auteur du rapport sur ses motivations et des précisions sur les morts enregistrés.