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BILLET ECO DU 26 NOV

Billet économique du 26 novembre
C’est déjà la période des fêtes de fin d’année. 24 et 25 décembre de chaque année, nativité du Christ chez les chrétiens. 31 décembre et 1er janvier, la page de l’année encours tournée, le monde est de plein pied dans le nouvel an et cette occasion qui ne vient qu’une fois tous les ans, personne n’aime se la faire compter. Pour ce faire, différentes festivités sont organisées pour rendre grâce à Dieu sans qui, le nouvel an ne serait possible. Une occasion aussi pour les commerces de faire peau neuve, en tout cas, pour beaucoup. Les anciens produits qui se trouvent dans les rayons des boutiques et autres points de vente connaissent d’abattement de leurs prix. On fait le bilan, histoire de commencer la nouvelle année avec du neuf. Les bonnes dames dans nos marchés, les petits enfants, une cloche à la main, sonnent sur ce qu’ils ont souvent sur la tête pour attirer la clientèle. Cela s’appelle la liquidation. De 500fcfa au paravent, on peut acheter le même produit à 200fcfa au nom de cette liquidation. Et sans y faire attention, les consommateurs se jettent sur cette occasion et en raffolent. La date péremption importe peu, surtout s’il s’agit des produits de consommation. Parfois après l’achat, il est aisé de constater qu’il s’agit des produits en putréfaction et inutilisable. Il peut s’agir du riz, du maïs avariés ou presque, des produits de boites de conserve, des boissons de toutes sorte dont la date de péremption ne reste que deux ou trois mois, avec pour conséquences, des maladies après consommations. Les consommateurs les achètent à un prix relativement bas, défiant toute concurrence mais sans faire attention à la qualité. Au nom de la fête, il est loisible de constater une floraison de produits destinés à la consommation sur le marché. Toute chose qui échappe aux structures de contrôle commises à la tâche. Je mets ici l’accent sur les différents jus proposés aux consommateurs au nom d la fête. Aujourd’hui, l’auto-emploi conduit beaucoup de jeunes à apprendre la fabrication des jus de ci ou encore des jus de ça, et trois mois suffisent pour avoir le parchemin ouvrant la voie à l’entrepreneuriat. S’il est vrai qu’il est indispensable d’entreprendre plutôt que d’attendre un emploi salarié de l’Etat, il est également vrai que l’on doit pouvoir faire grand attention à tout ce que nous proposons à la population innocente. Ce que je sais que je ne peux prendre avec mes enfants à la maison, au nom de quoi devrais-je le proposer à mes semblables ? Suis-je un humain ou un criminel en action en agissant ainsi ? Si je sais qu’en prenant ce produit, j’ai de forte chance de finir dans un centre de santé et de débourser toute fortune avant de m’en sortir, quelle raison pourrais-je encore avoir de l’injecter sur les marchés ? Et toi aussi consommateur ! Pourquoi le peu de contrôle nécessaire qui te sauve la vie ne te préoccupe ? Et c’est acheter moins cher le premier objectif ? Voilà aujourd’hui qui est clair et qui doit retenir ton attention. Allons à la fête et sortons-y plus fort qu’on y est rentré. Après les fêtes de fin d’année, nous devons continuer par vivre. Que les structures de contrôle redouble de vigilance.

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