Sous le vocable « effort de guerre », le prélèvement sur salaire annoncé par l’argentier Burkinabè permettra à l’État de lutter efficacement contre le terrorisme.
Il sera donc retenu un 1% des salaires nets au public et au privé et ceci sur une durée de 2 ans.
Aboubacar Nacanabo, ministre de l’économie, a assuré que le projet de loi prévoit d’arrêter les prélèvements, si la raison qui a nécessité ces coupures, disparaît avant les deux ans.
Aussi, à l’issue de cette mobilisation 20 milliards de FCFA sont attendus. «Ce montant baptisé Fonds pour la restauration de l’intégrité territoriale sera géré par un comité d’hommes reconnus intègres», rassure le ministre de l’économie.
Il faut souligner que cette annonce de prélèvement sur salaire n’est pas goût de l’Unité d’action syndicale. Elle reproche à l’armée un détournement de fonds et des dossiers d’évasions fiscales.
Samuel HOUNDJO