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Communiqué du procureur spécial : les contre-vérités relevées par l’ordre des avocats.

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*A la suite du communiqué rendu public le mardi 09 novembre 2021 par le  procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) au sujet de l’avocat violenté par la police,  l’Ordre national des avocats du Bénin réplique  et situe point par point.  

En effet,par ce communiqué le barreau du Bénin veut remettre les pendules à l’heure. Ainsi, l’ordre des hommes en toge noir soutient qu’il est ubuesque de dire qu’un simple individu non armé ait pu franchir un double cordon de sécurité constitué de militaires et de policiers, spécifiquement mis sur pied pour une opération ceci en réponse à la prétendue violation Du Double Cordon De Sécurité avancée par le procureur.
Le barreau s’étonne aussi qu’un individu qui plus est un avocat , reconnu pour sa nature pondérée reconnu puisse opposer une violence verbale et physique à un dispositif sécuritaire aussi musclé et dissuasif que celui décrit par le procureur spécial.
Sur l’enregistrement Filmé des opérations qu’aurait fait Maître CHADARÉ,le conseil de l’ordre des avocats rappelle à l’opinion publique que
pendant des heures, le téléphone portable du confrère était dans les mains de l’unité de police, laquelle unité pouvait rapporter la preuve de cette imputation tendancieuse.Toute chose que L’Ordre des Avocats du Bénin n’a pas eu et attend que la preuve soit apportée.
Maître Enosch CHADARE est bel et bien le conseil habituel du mis en cause vers qui il s’est porté, à la demande de ce dernier affirme l’ ordre des avocats du Bénin.
«C’est le lieu de rappeler que contrairement aux diffamations du Procureur Spécial, il n’est point besoin qu’un mis en cause soit en état d’arrestation pour être assisté d’un avocat». Ajoute le Barreau.
Par ailleurs, l’affirmation selon laquelle Maitre Enosch CHADARÉ serait le conseil habituel de Philippe ASSAH qui est actuellement recherché par la police est inexacte selon l’ordre. Dans cette réplique il est fait référence à des procédures judiciaires qui opposent carrément les deux individus à ce jour.
Au sujet du non déferrement à la convocation, l’ordre mentionne avoir pris soin d’écrire au Procureur Spécial près la CRIET et ou Procureur Général d’inviter la police à se conformer aux règles organisant la convocation d’un avocat dans l’espace UEMOA notamment à l’article 6 du règlement N°05/CM / UEMOA du 26 septembre 2014 qui dispose qui en ses alinéas 1 et 2 ce qui suit “Les Avocats dans l’exercice de leur profession, bénéficient de l’immunité de parole et d’écrit. Ils ne peuvent être entendus, attestés ou détenus sans ordre du Procureur Général près la cour d’appel ou du Président de la Chambre d’accusation du bâtonnier préalablement consulté.
Sur la prétendue plainte contre maître CHADARÉ, le bâtonnier et ses collègues sont surpris qu’une plainte aurait été formulée et se désole de ce que le procureur n’a pas pu révéler l’infraction commise par l’avocat, ni l’objet de la prétendue plainte du chef de l’équipe.

En somme, l’ordre des avocats du Bénin constate que le communiqué du procureur spécial de la CRIET convainc à suffisance qu’un avocat en plein exercice de son activité est interpellé, violenté puis gardé à vue pendant des heures sans qu’aucune infraction lui soit notifiée.

Samuel Houndjo.

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