C’est l’issue de son audience ce jeudi 28 novembre 2024. Le délibéré du dossier Hosée HOUNGNIBO est fixé pour le 23 janvier 2024. Le ministère public a requis deux 2 ans d’emprisonnement ferme alors que son avocat demande sa relaxe pure et simple relaxe.
Hosée Houngnibo a comparu devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) ce jeudi 28 Novembre 2024. Le dossier du jeune soutien de Olivier BOKO a été renvoyé au 23 janvier 2025.
En effet, devant la Cour, le ministère public a requis deux ans de prison ferme. Le ministère public considère que le mis en cause a reconnu les faits après avoir eu connaissance des éléments qui lui sont sortis lors de sa précédente audience. Même si Hosée Houngnibo avait regretté les faits et a présenté des excuses publiques, le ministère public juge tardif ce regret. Pour la défense du mis en cause, il faut purement et simplement libérer le jeune. Il a une femme et deux enfants. Selon le conseil, son client n’a pas commis les faits mis à sa charge. Les propos de son client selon lesquels « Nul n’est fort pour être toujours le plus fort. Tout se paie ici bas » sont une pure vérité constitutionnelle. Maître François KÈKÈ dénonce, devant la cour, une violation flagrante de la procédure et le non-respect de la défense. Il déplore l’absence des faits qui sont reprochés à son client car, selon lui, pour qu’il ait du harcèlement par voie électronique, il faut avoir une personne harcelée. Il faut également le caractère systématique, l’insistance et la répétition avant de parler du harcèlement. Ce qui n’est pas le cas puisque devant la Cour, son client a reconnu que ses propos ont été tenus une seule fois lors d’une discussion dans un forum WhatsApp. La défense a également dénoncé l’isolement total de son client qui n’a droit à aucune visite si ce n’est sa femme ou son avocat. La défense demande également la libération de sa voiture saisie lors de son interpellation.
Le délibéré du dossier est prévu pour le 23 janvier 2025. Rappelons que Hosée HOUNGNIBO a été interpellé le 07 octobre 2024 suite à des publications sur les réseaux sociaux après l’arrestation d’Olivier Boko et est poursuivi pour harcèlement par voie électronique et incitation à la rébellion.
Casimir E. OKE