Les résultats d’une étude sur la migration des poissons dans le bassin de l’ouémé et l’internalisation de la Réserve de biosphère de la basse vallée de l’ouémé font l’objet d’un atelier à Cotonou à la direction générale des eaux forêts et chasses. L’activité se déroule sous la houlette des organisations CREDI ONG BEES ONG et Aquaded ONG. Des organisations telles que ODDB et Nature Tropicale partagent également cette même vision défendue par les ONG soeurs. Les experts de la direction générale des eaux forêts et Chasses y sont aussi invités. Après les les discours protocolaires, l’assistance a eu droit à une première communication intitulée “Gestion durable des écosystèmes aquatiques : présentation des résultats de l’étude sur la migration des poissons dans le bassin du fleuve Ouémé. Elle a été présentée par le professeur Antoine CHIKOU. Son exposé a mis en relief une série d’informations et de réalités au sujet de la migration des poissons. L’étude a permis de noter la présence de 17 espèces migratrices et 12 autres espèces dont la migration se passe au sein de la même eau. L’étude a aussi permis de constater la présence de certaines infrastructures comme par exemple le pont sur l’axe Adjohoun Ouinhi. Passer sous ce pont en période de crue devient quasiment impossible pour les populations riveraines selon les données collectées dans le cadre de l’enquête. Au rang des espèces de poissons migratrices connues par les populations enquêtées cinq sont suffisamment prisées et coûtent chères aux dires des pêcheurs. C’est dire que l’activité de pêche contribue la survie des communautés de pêcheurs. Sur le plan socio culturel certaines espèces seraient utilisées dans la pharmacopée pour guérir un certain nombre de maladies. Il urge de renforcer les facteurs favorables à la migration des poissons dans le bassin du fleuve Ouémé tout en mettant un terme aux pratiques préjudiciables à la mobilité des poissons.
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