Le parti Mouvement des Élites Engagées pour l’Émancipation du Bénin (MOELE-Bénin) accueille un allié pour les prochaines joutes électorales. C’est à travers une déclaration lue par Pierre Loko que le Mouvement des Travailleurs pour une Gouvernance Politique Participative (Mtgpp) a décidé de faire marche commune avec le parti MOELE-Bénin. Devant le président du Parti MOELE-Bénin , Jacques Ayadji accompagné pour la circonstance de quelques membres du Bureau politique national, ce 18 août 2024, à la conférence syndicale du MTGPP , que les travailleurs réunis dans ce creuset se sont engagés à développer, dans les tout prochains jours, une synergie d’actions avec la formation politique de leur choix. De même, ils entendent négocier un contrat social entre leur creuset et le parti MOELE-Bénin. À en croire leur porte-parole , le MTGPP dont la vision est d’œuvrer à un mieux-être de ses membres à travers une meilleure représentation politique entend mobiliser les travailleurs autour de ce creuset qui se veut inclusif. En prenant acte de l’ardent souhait des travailleurs d’emprunter le véhicule MOELE-Bénin dont il est le principal conducteur pour rejoindre le Palais des Gouverneurs à Porto-Novo en 2026, Jacques Ayadji , le président du parti MOELE-Bénin a salué l’initiative des membres du Mtgpp.
Il a, par ailleurs, promis de transmettre au Bureau politique national de MOELE-Bénin la demande des travailleurs regroupés au sein de ce creuset.
Pour rappel, la décision des travailleurs de se rallier à une formation politique dans la perspective des prochaines élections repose sur un constat. « Le bien-être de la classe ouvrière à laquelle nous appartenons dépend non seulement du type de gouvernance politique de notre pays mais également de notre capacité à influencer les politiques publiques. S’il est une évidence aujourd’hui qu’en tant que travailleurs, nous contribuons de façon substantielle à la production de la richesse de notre cher pays malheureusement à l’heure de la redistribution sociale de ladite richesse nous avons presque toujours été laissés pour compte.
En effet, après avoir servi d’échelle aux acteurs politiques à leur conquête du pouvoir, nos problèmes sont traités sans nous dans une démarche non inclusive et non participative , a déploré le coordonnateur Pierre Gniton Loko. Face à cet état de chose, a-t-il ajouté, «il est devenu impérieux pour nous travailleurs du secteur public, du secteur privé et du secteur informel de donner de la voix pour nous faire entendre ».