Les Aspirants au Métier d’Enseignant (AME) traversent une période difficile, alors que des menaces d’intimidation circulent parmi leurs rangs. Dans plusieurs communiqués, notamment ceux du Creuset National des Aspirants au Métier d’Enseignant (CNAME), du CEPI-MEMP ( COLLECTIF DES ENSEIGNANTS PRÉ-INSÉRÉS DU MEMP ) et du Collectif des Enseignants Suppléants de la Promotion Spéciale 2018 (CESPS-18), les organisations expriment leur indignation face à ces manœuvres malveillantes.Le CNAME a mis en lumière des plaintes de camarades menacés d’être rayés des listes de reversement en ACDPE, en raison de fausses accusations de récalcitrance. « Nous sommes aujourd’hui dans notre sixième année consécutive d’aspiranat sans carrière », déplore le CNAME, soulignant que les promesses de reversement sont devenues un mythe. L’organisation appelle les AME à rester sereins et à faire front commun pour obtenir le reversement de tous les aspirants, des niveaux maternel, primaire et secondaire.De son côté, le CEPI-MEMP a dénoncé l’intimidation subie par les AME, en précisant que les avancées récentes telles que l’allongement des contrats, la prise en charge médicale et les congés de maternité témoignent de la bonne volonté du gouvernement. « La seule autorité qui peut nous reverser, c’est le chef de l’État et son gouvernement », rappelle le CEPI-MEMP, appelant à la vigilance face aux faux sauveurs qui se présentent comme des alliés des AME.Le CESPS-18 renforce ce message en exhortant les AME à ne pas céder aux intimidations et à s’unir. « Sache que ce reversement ne dépend pas d’un clan d’individus mais plutôt de la volonté du président de la République », souligne l’organisation, incitant les AME à s’exprimer librement sur leurs préoccupations sans crainte de représailles.Les trois organisations mettent ainsi en avant l’importance de la solidarité et de l’unité dans la lutte pour leurs droits. Les AME sont appelés à se défendre mutuellement et à ne pas se laisser berner par des promesses sans fondement. « Tous pour un et un pour tous! » résonne comme un cri de ralliement, alors que les AME cherchent à faire entendre leur voix et à revendiquer leur place légitime dans le système éducatif béninois.
