
Grâce aux actions visant à redynamiser la cité lacustre de Ganvié, le nombre des visiteurs passe désormais de
4000 à 18000. Les efforts du Gouvernement prend en compte la réhabilitation de l’embarcadère d’Abomey-Calavi, vitrine de la cité lacustre; la construction de plusieurs infrastructures dans la Commune de So-Ava. Dans le cadre de la mise en tourisme de Ganvié, le Gouvernement y investit plus de 80 milliards de francs CFA. En outre, une nouvelle règlementation est mise en place et participe à l’amélioration des services offerts aux visiteurs.
La nouvelle règle vise la professionnalisation du tourisme au Bénin. Autrefois considérée comme une activité traditionnelle qui emploie des acteurs de tous genres, le guidage touristique a, en effet, été au cœur de plusieurs actions du Gouvernement dans le cadre de la mobilisation des ressources humaines qualifiées pouvant contribuer à rendre la destination Bénin plus attrayante. Ainsi, pour offrir des services de qualité aux touristes et surtout leur donner l’envie de revenir, le Ministère en charge du tourisme a décidé d’une nouvelle réglementation des différentes activités touristiques exercées dans le circuit. En ce qui concerne la cité lacustre de Ganvié, les conclusions des travaux d’échange entre l’autorité ministérielle, sa suite ainsi que les différents acteurs avaient été traduites en un certain nombre d’arrêtés. Ces derniers sont notamment relatifs à la réglementation de l’organisation commerciale de la visite touristique des sites lacustres et assimilés au Bénin, les horaires des visites touristiques de même que les tarifs applicables sur les sites lacustres de Sô-Ava. À une séance entre les différentes autorités le dernier, à l’embarcadère d’Abomey-Calavi, la délégation ministérielle a expliqué les tenants et les aboutissants de la nouvelle règlementation qu’il convient de vulgariser à l’en croire. In fine, cela favorisera non seulement d’offrir des services de qualité aux touristes, de mettre fin aux pratiques d’escroquerie des visiteurs mais surtout de faire bénéficier l’activité touristique aussi bien aux acteurs, à l’État central, aux collectivités territoriales qu’à toute communauté.
Edouard Gnansounou
