Ecouter l'article
|
La densité des œuvres du panafricaniste qui n’est plus, fera toujours parler de lui, fait savoir Yelindo HOUESSOU, vice-recteur chargé des affaires académiques de l’Université d’Abomey-Calavi. « Il était déjà une idée. On ne tue pas les idées », renchérit-il dans une tribune qui relate ses rapports avec
l’illustre disparu
. Lisez-le en intégralité.
Omotunde a activement participé à ma révolution intellectuelle. Il m’a autrement formé à travers ses livres et émissions avant que Coovi, Mbog Bassong et autres ne prennent le relais dans ma bibliothèque.
Son passage à l’UAC dernièrement était un honneur pour moi, mais était censé être un premier pas vers une interaction plus grande avec les enseignants chercheurs du Benin.
Il nous a été arraché. Trop brutalement !
De son vivant, il était déjà un patrimoine africain et une idée. On ne tue pas les idées vous savez ! Son départ physique fera naître des millions de OMOTUNDE. Il nous appartient, nous universitaires, si nous pensons qu’il exprimait une vérité scientifique, de l’incarner dans notre quotidien. Il a laissé à la postérité des livres, des conférences, des émissions éducatives, des enseignements. Il n’est pas mort, il est désormais énergie et donc présent partout. Puisse son ka divin reposer auprès des ancêtres glorieux dont il en est un désormais.
Sincères condoléances à nous tous !
Yelindo P. HOUESSOU

1,011 total views, 2 views today