
Amnesty International a mis lumière le recours à la peine de mort pour infraction à la législation sur les stupéfiants. Ceci, à l’occasion de la journée mondiale contre la peine de mort. Selon le rapport de l’institution de la défense des droits de l’homme, 700 personnes ont été exécutées au cours de l’année 2022.Ce sont des exécutions jugées illégales par Amnesty International. Ces exécutions ont connu une hausse considérable ces dernières années. L’organisation internationale de la défense des droits Humains a recensé plus de 700 exécutions entre 2018-2022. Le nombre d’exécutions liées à la drogue en 2022 est 325 et représente 37% du total mondial avéré d’exécutions en 2022 et plus du double du nombre d’exécutions liées à la drogue en 2021 ( 134). Des exécutions pour des infractions à la législation sur les stupéfiants ont été recensées dans un petit nombre de pays ces dernières années. Les 255 exécutions liées aux stupéfiants en Iran en 2022 ont constitué 78% du nombre total mondial d’exécutions ayant été confirmées par ce type d’infractions. Pendant que 57 personnes jugées coupables d’infractions à la législation sur les stupéfiants ont été mises mises à mort, 16 exécutions ont été recensées en Arabie Saoudite en 2022. Dans plusieurs d’autres pays, nombreuses personnes ont été également exécutées pour ces peines. En attendant son abolition totale, le droit international relatif aux droits humains limite le recours à la peine de mort aux ‹‹crimes les plus graves›› nous apprend Amnesty International. Elle demande de nouveau à tous les mécanismes internationaux de contrôle des stupéfiants, notamment à la commission des stupéfiants et à l’ONUDC, d’intégrer systématiquement les droits humains dans leur travail. L’institution de la défense des droits de l’homme a invité L’ONUDC à garantir que les droits humains soient inclus dans son travail de surveillance, en ajoutant à son rapport mondial annuel sur les stupéfiants un chapitre spécifique sur les droits humains.