Richard Boni Ouorou reprécise idée de proposition de loi d’amnistie telle que la classe politique notamment les Démocrates auraient dû procéder pour résoudre durablement le problème des exilés et prisonniers politiques. Cela est fait en trois points à travers une tribune qu’il vient de rendre publique.
J’ai appelé une personnalité morale d’envergure pour lui dire mon désaccord sur sa démarche entreprise sans concertation. La politique est un sentier long et tortueux qui demande patience et vision. En science politique, il y a ce qu’on appelle le concept de l’incrementalisme qui consiste à planifier un projet et à y ajouter de petites modifications selon les cas et les circonstances imprévues que rencontre la mise en exécution. Pour les Démocrates et comme ils consultent très peu leurs sympathisants externes, du moins de mon point de vue et, pour compléter mes écrits de l’autre fois qui sont très mal interprétés. J’aurais souhaité qu’ils aillent de la façon suivante: 1- projet de loi qui fixe les conditions de révision des dossiers de l’ensemble des personnes inculpées dans le cadre des événements liés à la présidentielle de 2021 ou projet de loi suspensive de poursuites des personnes poursuivies dans le cadre des événements mentionnés et incarcérées ( dont la majorité sont des jeunes issus du septentrion) EXCLUANT dans un premier temps, le Professeur Aïvo et Madame Madougou. Une fois cette manche gagnée et que les jeunes rentré.e.s chez eux, donne la garantie aux populations que les politiciens ne viennent pas chercher un mandat que pour se couvrir entre eux oubliant les populations et les jeunes qui sont les victimes de leurs orientations politiques. 2- proposition de loi-cadre initiant des pourparlers directs et permanents entre l’Exécutif dont le président et les honorables députés de l’opposition sur les conditions d’incarcération et de libération du Professeur Aïvo et de Madame Madougou. Libre cours au Président d’encadrer la loi avec des décrets selon son agenda… Une fois cette plate-forme mise en place, vous pourrez inclure la section 3 qui suit. 3- une commission parlementaire issue des discussions dans le cadre de la loi cadre pour réviser les dossiers des exilés condamnés pour soit, confirmer les peines, les réduire, les annuler ou les suspendre, Dans le cadre maintenant d’un forum général sur la paix, l’unité etc … De vous à moi, je ne crois pas trop à ces mécanismes-là ( forum de discussion sur la paix et autre unité) chacun se pacifie selon que ses intérêts sont garantis du coup, ces mécanismes sont la pluspart du temps des mécanismes de compromis, alors qu’on peut ne pas perdre du temps et des ressources en faisant la même chose lors de rencontres successives entre opposition et exécutif. Avec leur légitimité encore —présumée—, les députés de l’opposition devraient plutôt initier un cadre de concertation permanent au vu du contexte politique actuel avec l’Exécutif pour échanger sur les sujets que nous connaissons tous. Pour ce qui me concerne, je ne suis pas participant à quelques agitations —royales—. Donnons confiance aux jeunes gens, mettons les en priorité en facilitant leur libération très vite ensuite initions un cadre de dialogue sur les conditions des personnalités au lieu de faire un —cadrage— sur eux et je suis certain que le Professeur Aïvo ne sera pas contre le fait de patienter encore un peu en attendant de mettre en place un réel circuit de discussion et que pendant ce temps, les jeunes gens qui sont sans ressources en prison, retrouvent leurs familles et se réinscrivent a l’université pour éviter de compromettre leur avenir. Je connais assez JOEL pour dire qu’il sera d’accord avec moi ainsi que ma sœur Madougou que j’ai hâte de rencontrer physiquement, il faut dire que je ne l’ai jamais vue de ma vie, cette belle dame. Excellente semaine et bon début de mois d’avril. Prenez soin de vous et bon jeûne.
Issa Boni Richard Ouorou