Le paracétamol et le doliprane, largement prescrits et utilisés, sont désormais pointés du doigt pour leurs effets dévastateurs sur la santé hormonale. Selon,le sociologue , Jules Affodji, des études récentes révèlent des risques inquiétants, notamment pour les femmes enceintes, accusant ces médicaments de favoriser des troubles de développement chez les enfants et d’être des perturbateurs endocriniens. Alors que les populations européennes sont alertées, les Béninois, en particulier les femmes enceintes, restent dans l’ignorance. Une situation qui soulève des questions sur la gestion de la santé publique au Bénin. Comment le paracétamol agir sur le fœtus ? , lire la tribune du Docteur Jules Affodji, Anthropologue de la santé pour plus de précisions.
Paracétamol : une menace sanitaire !
Du dérèglement hormonal généralisé !
C’est de cela qu’il s’agit aujourd’hui à cause des médicaments et des produits chimiques. Ces médicaments sont principalement le paracétamol et le doliprane.Nous sommes dans une situation de santé publique complètement dégradée avec augmentation des maladies chroniques ; étant donné que les pilules qu’on nous fait ingurgiter constituent des perturbatrices hormonales par définition ; puisqu’elles jouent sur les hormones. Ces comprimés sont souvent cancérigènes et sont classés officiellement par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) avec 38% du cancer du sein quand on est sous les pilules.
Les femmes ne le savent presque pas ou pas du tout. Il est remarqué que beaucoup de médicaments sont souvent féminisants pour les hommes ; notamment, le paracétamol et le doliprane.Le paracétamol et le doliprane sont souvent des médicaments le plus couramment prescrits et utilisés, comme antalgique ou antipyrétique chez les adultes et les enfants. Des récentes études semblent incriminer la prise de paracétamol au cours de la grossesse dans le développement de troubles comportementaux chez l’enfant à l’âge de 7 ans.Le paracétamol et le doliprane sont des médicaments qui féminisent les petits garçons lorsque la maman prend ces comprimés pendant qu’elle est enceinte du petit garçon.C’est catastrophique, désastreux voire affreux ce phénomène sanitaire qui est longtemps caché aux citoyens béninois. Le ministre de la santé est-il au courant de la prise de ces médicaments ? Nous ne saurions répondre à cette interrogation ; puisque j’ai le sentiment désagréable de constater que le paracétamol et le doliprane, ces comprimés sont toujours prescrits aux malades par les hommes et les femmes en blouse blanche et en blouse rose. La plupart des femmes enceintes au Bénin ne sont pas informées de ces événements tragiques de ne pas prendre du paracétamol ni le doliprane. Il faut souligner que le ministère de la santé n’informe pas les populations principalement les femmes enceintes. Pourquoi on n’informe pas ces femmes enceintes du Bénin, alors que les femmes danoises sont au courant qu’elles ne doivent pas prendre le paracétamol ni le doliprane? Cette situation est très inquiétante vu que c’est au moment de la grossesse que tout se joue ; puisque dans le ventre de la mère il y a des maladies qui se développeront à l’âge adulte qu’on peut appeler des maladies d’origine fœtales. En d’autres termes, si la maman à un moment crucial de la grossesse, où se fait la différenciation sexuelle, elle est imprégnée des produits chimiques la différenciation ne se fera pas de la même façon. Le garçon adoptera le comportement d’une fille, la fille détestera le garçon. Les jeunes filles ont des menstrues plus précoces et plus douloureuses. Face à ce désordre sanitaire constaté par-ci et par-là au Bénin, ne devons-vous pas revenir à la médecine traditionnelle ? Certes, oui ! il faut valoriser nos pratiques médicinales dans la mesure où la médecine traditionnelle peut améliorer les résultats en matière de santé en augmentant la disponibilité des services, en particulier au niveau des soins de santé primaires.Pourquoi ce grand désordre sanitaire, quand bien même il existe un ministère de la santé au Bénin ? Quelle génération voulons nous avoir demain ? Mais il faut noter que pour parle comme cet auteur « il n’est de richesse que d’hommes et de vrais hommes ». Jules AFFODJI