À Porga, un groupe de djihadistes avait attaqué une position de l’armée béninoise en début du mois de décembre 2021. À cet effet, un nombre important de militaires et d’agents de police a été déployé près dans cette région frontalière qui lie le Bénin au Burkina-Faso. Le village de Porga est ainsi devenu une zone rouge.
Un homme ayant vécu l’arrivée de ces terroristes s’est confié aux journalistes de TV5 Monde sous couvert d’anonymat. « Ils étaient une centaine. Ils avaient tous, le visage masqué. Ils m’ont dit que si les habitants de la zone ne voulaient pas d’ennuis, il fallait fermer toutes les écoles où on apprend le français et aussi les églises. L’Islam et le coran devaient désormais occuper toute la place » a-t-il affirmé.
Il n’a pas pu cacher son inquiétude, car selon lui, d’autres djihadistes seraient à l’intérieur du pays.
« Ça fait un moment qu’on entend parler des djihadistes du Burkina Faso et ça y est, ils sont là. Certains sont sûrement même cachés dans la population au Bénin. Si ça se trouve, on les côtoie dans la journée sans le savoir. On sait de quoi ils (les djihadistes) sont capables ». a-t-il conclu.
Faut-il le préciser, Porga est situé au cœur de l’arrondissement de Dassari dans la commune de Matéri, département de l’Atacora.
Edouard Gnansounou.
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1 Commentaire
C’est à la rupture d’en tirer leçon. Et d’ailleurs c’est quoi cette histoire d’école française ou d’église ? Ici c’est le 229 et tout finit par capituler si tu es envahisseurs encombrants