L’ONG Pomme d’Afrique à travers le projet dénommé PISCCA 2022 (Projet Innovant de la Société Civile et Coalition d’Acteurs) a mis sur le marché de l’emploi, les filles mères déscolarisées venues des neufs communes du département de l’Ouémé. La cérémonie de remise d’attestations a eu lieu le jeudi 29 septembre 2022 au siège de l’ONG Pomme d’Afrique à Tokpota en présence d’autorités politico-administratives, parents, amis, le scout béninois et les membres de l’ONG.
Les filles mères déscolarisées ont reçu leurs parchemins en numérique (vente en ligne, création des pages publicitaires, montage de vidéos et pose de voix, conception des logos des cartes de visite et la réalisation des étiquettes) et en esthétique (nouage de foulard, le make-up, les soins de visage, pédicure et manucure, la préparation des savons de toutes sortes). Elles sont désormais prêtes pour faire valoir leur compétence et faire face à la vie professionnelle. . « Ces filles sont aguerries et prêtes véritablement à affronter les défis du monde professionnel », dira dans son message, Alfred Bonou Tika, l’organisateur de l’ONG Pomme d’Afrique, avant de remercier les partenaires.
A en croire la représentante des ministères des affaires sociales et de la microfinance par ailleurs directrice départementale de la direction des affaires sociales et de la microfinance de l’Ouémé, c’est l’aboutissement d’un long parcours. Nous sommes restés de bout en bout derrière cette formation, tout a été fait dans les règles de l’art, ce projet est bien en ligne avec le projet social de gouvernent du président Talon, indique Solange Odjo.
Nous sommes disponibles pour vous accompagner. Les centres de promotions sociales sont déjà instruits pour vous apporter les appuis nécessaires a-t-elle ajouté avant d’exhorter les parents de ces filles mères à mieux reconsidérer la situation des filles mères.
Il a rappelé que l’ONG Pomme d’Afrique par l’initiative, vise l’autonomisation par la formation des jeunes filles mères déscolarisées du département de l’Ouémé dans les filières porteuses d’avenir, valoriser les compétences par une formation qualifiante et innovante, les préparer comme des professionnels de qualité pouvant s’intégrer facilement dans le milieu du travail, et aussi former les jeunes filles mères au respect des droits et devoirs civiques et des valeurs morales, le service désintéressé . Quant à la représentante des récipiendaires, elle a, au nom de la cohorte, promis faire bon usage de l’attestation obtenue. Notons que Armand VIGNON, le directeur de la Maison de la Société Civile a partagé ses expériences de vie professionnelle avec les récipiendaires et souhaité que les communes de l’Ouémé puissent penser mobiliser les ressources pour accompagner une telle dynamique des organisations de la société civile. Il a conseillé aux jeunes filles mères déscolarisées de ne jamais baisser les bras, de continuer par se battre.
Samuel HOUNDJO
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