« Restitution des biens culturels du Bénin : entre politiques publiques et enjeux patrimoniaux ». C’est le titre du programme lancé par l’École du Patrimoine Africain – EPA en partenariat avec le Laboratoire d’Analyses et de Recherche Religions, Espaces et Développement (LARRED) et le Laboratoire Anthropologie, Archéologie, Biologie (LAAB). C’était ce 17 janvier 2024 au siège de l’École panafricaine à Porto-Novo, au Bénin. L’idée de ce programme est de documenter et de théoriser l’expérience du Bénin en termes de restitution des biens culturels afin que cela serve de leçon dans toute l’Afrique. Ainsi, durant les trois années que va durer la phase pilote de ce programme ambitieux, un certain nombre de mécanismes seront mis en place. Il s’agit entre autres de la mise en place des pôles scientifiques de recherches, de la formation en des masters et doctorats sur la question de la restitution des biens culturels et de leur patrimonialisation, des rencontres scientifiques, de la création d’une revue scientifique, etc. L’objectif principal ne change pas. Il vise à contribuer à l’édification d’un cadre théorique et opérationnel d’analyse des processus sociaux et juridico-politiques qui structurent la restitution des biens culturels, leur patrimonialisation et leur place dans les « nouveaux » paradigmes de coopération au développement. La table ronde de cette cérémonie de lancement a mobilisé des chercheurs scientifiques et universitaires. Mieux, au cours de la cérémonie, il y avait la présence des responsables de l’Ambassade de France au Bénin, des responsables de Laboratoires et enseignants-chercheurs, des cadres du Ministère du tourisme, de la culture et des arts et de l’Agence Nationale des Patrimoines Touristiques (ANPT). Jean Luc Martinez, l’Ambassadeur thématique chargé de la coopération internationale dans le domaine du patrimoine, était également de la partie. Durant la rencontre, le Directeur de l’École du Patrimoine Africain a fourni au public, tous les détails essentiels de ce programme qui vient d’être lancé. Écoutons le Docteur Franck Ogou.
