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Secteur avicole dans l’ouest du Cameroun: un foyer de grippe aviaire découvert.

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Un foyer de grippe aviaire a été découvert ce début février. Cinq ans plus tôt, une épizootie dramatique avait fait sombrer la filière au Cameroun. Le Cameroun doit faire face à une épizootie de grippe aviaire après de 2016 et 2017.En effet  un nouveau foyer du virus H5N1, responsable de la grippe aviaire, a été détecté dans la région de l’ouest du pays, qui reste le  grand bassin de production de la volaille du pays.

A-en croire Louis-Marie Kakdeu, président du Forum Camerounais des Services de Conseil Agricole (CAMFAAS), organisation de défense du monde agropastoral.  “Il y a risque de propagation parce que les mesures de biosécurité telles qu’érigées ne sont pas adéquates. Si on prend simplement le zonage, on aurait dû boucler un rayon de 10 kilomètres autour de la ferme affectée et procéder à l’abattage de tous les oiseaux qui s’y trouvent pour empêcher qu’ils sortent de ce périmètre-là, et aillent infecter ailleurs. Ce qui n’a pas été fait. Procéder simplement à l’abattage des cheptels concernés, comme prescrit par les autorités, ne limite pas totalement le risque de propagation rapide” se désole le responsable.

Cependant, pour limiter la propagation de la grippe dans la région et dans le reste du pays, le ministre en charge de l’Élevage, des pêches et de l’industrie animale, le Dr Taïga, a dans un arrêté institué des mesures urgentes, notamment “la mise en œuvre des opérations d’abattage sanitaire d’urgence dans les foyers identifiés, leur destruction par incinération et enfouissement sous contrôle des responsables des services vétérinaires avec l’appui des forces de maintien de l’ordre ”.Aussi, le ministre prescrit l’érection de la barrière sanitaire au niveau des fermes, avec interdiction d’accès à toute personne non autorisée, pendant la période du déroulement des opérations d’abattage sanitaire et de désinfection des foyers.

Faut-il le rappeler l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le sous-secteur de la production avicole représente 1% du PIB du Cameroun et couvre 14% des besoins en protéines animales. Les problèmes de santé animale constituent la principale entrave au développement de cette filière. Les maladies infectieuses sont à l’origine, précise la FAO, de 70% des pertes annuelles, surtout dans le secteur villageois.

Samuel HOUNDJO.

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