Lors du point de presse tenu le 25 septembre 2024, à l’issue du conseil des ministres, Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement, s’est exprimé sur l’arrestation d’Olivier Boko, Oswald Homéky et Dieudonné Teveodjre. Face aux interrogations grandissantes concernant un possible vice de procédure lors de l’interpellation de ces personnalités, le Secrétaire général adjoint du gouvernement, Wilfried Houngbédji a tenu à clarifier la position du gouvernement et à réaffirmer la confiance dans le système judiciaire béninois.
En réponse aux allégations de vice de procédure, il a rappelé que tout comme l’ensemble des Béninois, le gouvernement attend que la justice fasse la lumière sur cette affaire. « À ce propos, Wilfried Léandre Houngbédji a fait savoir qu’il attend, tout comme l’ensemble des Béninois, que la justice béninoise donne les éléments d’appréciation du dossier. Il a également invité les uns et les autres à faire confiance à la justice béninoise. « Je suis sûr que vous êtes sûrs que, comme vous, j’attends que la justice de notre pays nous livre les éléments d’appréciation du dossier de l’espèce que vous évoquez, afin que l’opinion publique, nationale comme internationale, soit située sur les raisons qui justifient les interpellations des personnalités que vous évoquez. » »
Quant à la question des procédures, Wilfried Houngbédji a souligné qu’il n’était pas qualifié pour juger les aspects techniques du dossier. Il a néanmoins que tout incident de procédure devrait être plaidé devant les tribunaux compétents. « Vous parlez de procédures, je ne suis pas qualifié pour les apprécier, mais je sais que s’il y a des incidents de procédure, cela se plaide devant les tribunaux et je voudrais que nous fassions tous confiance à la justice de notre pays pour nous situer et pour demain, le cas échéant, connaître d’un procès relativement à la matière dont vous parlez », a-t-il ajouté. L’arrestation d’Olivier Boko, Oswald Homéky et Dieudonné Teveodjre continue toujours de soulever des questions au sein de l’opinion publique.
Samuel HOUNDJO
