Face à la cherté de la vie, chaque pays sort une bactérie de mesures. Ces mesures sont parfois appréciées de différente manière par les citoyens. Cependant Mari Elka Pangestu , directrice générale de la Banque Mondiale pour les politiques de développement et les partenariats énumère les pistes de solutions suivant quatre axes d’actions prioritaires pour les pays et la communauté internationale.
En premier axe, elle propose que les États maintiennent les échanges de produits alimentaires. Forts de leur expérience, les pays et les organisations internationales doivent à nouveau rester unis dans leur engagement à assurer la libre circulation des denrées alimentaires. Le G7 a appelé tous les pays à maintenir leurs marchés alimentaires et agricoles ouverts et à éviter toute restriction injustifiée de leurs exportations. Deuxièmement, soutenir les consommateurs et les ménages vulnérables grâce à des filets sociaux. Les pays doivent impérativement maintenir ou étendre les programmes de protection sociale qui amortissent le choc de la crise pour les consommateurs.
Troisièmement, la direction préconise de soutenir les agriculteurs. Bien que les stocks alimentaires mondiaux soient suffisants à l’heure actuelle, nous devons protéger les prochaines récoltes en aidant les agriculteurs à faire face à une envolée du prix des intrants, et notamment des engrais , ainsi qu’à une offre réduite. L’élimination des obstacles au commerce des intrants, l’utilisation plus efficace des fertilisants et la réorientation des politiques et dépenses publiques en soutien aux agriculteurs sont autant de mesures qui pourraient contribuer à préserver la production alimentaire dans les six mois qui viennent. Il est également temps d’investir davantage dans la recherche et le développement sur les engrais : le développement des innovations scientifiques et le recours à des biofertilisants, moins dépendants des combustibles fossiles que des engrais synthétiques, permettraient aux agriculteurs de disposer d’un plus grand nombre de solutions durables
Le dernier axe le plus important selon Mari Elka Pangestu
est de répondre aux besoins immédiats. Nous devons nous efforcer de transformer les systèmes alimentaires afin qu’ils puissent devenir plus résilients et assurer une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable a-t-elle conclu.
Il faut le signaler, au Bénin les mesures prises par le pouvoir Talon sont en arrimage avec les quatre axes suggérés par la directrice générale de la Banque Mondiale pour les politiques de développement et les partenariats.
Samuel HOUNDJO.