Burkina: une commission pour définir le délai de transition.
Lors du sommet de la CEDEAO à Accra (Ghana) le Jeudi 4 février, l’organisation régionale n’a pas ajouté de nouvelles sanctions contre le Burkina-Faso. Mais elle a recommandé aux nouvelles autorités de fournir un agenda pour un retour à l’ordre constitutionnel dans « un délai raisonnable ». C’est par un décret que la junte militaire répond à cette recommandation.
A cet effet le décret signé par le Lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), et chef de l’Etat, installe la commission composée de quinze membres avec des personnalités à profit différent tels que : des juristes, sociologues, économistes et officiers.
Cette commission a un délai de « deux semaines, à compter de son installation pour pondre « un projet de charte et d’agenda assorti d’une proposition de durée de la transition et des modalités de mise en œuvre ».
Le décret soutient que la commission est « indépendante et à l’abri des pressions et manœuvres contraires à l’intérêt général ».
Sa mission pour d’être exercée dans « un esprit patriotique et un dévouement absolu à la nation », précise le décret.
Ce pendant les membres travaillent à titre « bénévole », et doit consulter « les forces vives de la nation ».
Faut-il le rappeler, le 24 janvier dernier, la junte militaire protestant contre les incessantes attaques de groupes djihadistes, a missionné le Lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba au fin de déposer le président élu Marc Christian Kaboré.
Samuel HOUNDJO.
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