- Plusieurs aspirants au métier d’enseignant sont dans de beaux draps. Et pour cause, la signature de la motion de grève déclenchée ce lundi n’est pas du goût de l’autorité qui a décidé d’une suspension de leur contrat.
- Dans la décision signée du directeur de cabinet du ministre de l’enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle, ces responsables syndicaux ont violé l’article 12 du contrat de travail qu’ils ont librement signé. Cette violation de contrat a désorganisé selon l’autorité la bonne marche des activités pédagogiques et a fait perdre des heures aux apprenants. Ne pouvant pas tolérer une telle largesse, le ministère de l’enseignement secondaire a décidé de suspendre ces derniers et a instruit les directeurs départementaux et les chefs d’établissements de procéder à leur remplacement en tenant compte de la base de données. Cette situation vient confirmer la violation du droit de travail dangereusement compris depuis 2016 avec à la clé le retrait du droit de grève aux travailleurs et le vote de certaines lois qui compromettent le droit du travailleur au Bénin. Faut-il le rappeler, les aspirants au métier d’enseignant dénoncent plusieurs injustices notamment le payement de 9/12, le taux exorbitant du quota horaire et le redéploiement des aspirants inscrits dans la base de données.
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