Le numérique et l’esthétique sont les secteurs d’activités grâce auxquels l’ONG Pomme d’Afrique entend autonomiser les filles-mères déscolarisées du département de l’Ouémé. Cette œuvre est rendue possible grâce au projet dénommé Projet Innovant de la Société Civile et Coalition d’Acteurs (PISCCA 2022). Une séance de présentation des activités a lieu ce 15 juin 2022 à Porto-Novo, dans les locaux du mouvement Scout. C’était l’occasion pour les jeunes-filles d’exprimer toute leur gratitude à l’endroit des responsables de Pomme d’Afrique et autres initiateurs du Projet PISCCA 2022. L’initiative vient à point nommé, car elle permet aux bénéficiaires de se prendre en charge et de répondre aux besoins de leur progéniture, fait comprendre Jeannette AVOCEVOU, porte-parole des bénéficiaires. La formation se fait sur une durée de 5 mois et comprend les cours liés au soin de visage, au pédicure et manucure, au maquillage et à la création de boutiques en ligne, à en croire Alfred Bonou Tik, Chargé de programme du projet PISCCA, et organisateur de l’ONG Pomme d’Afrique. Au terme de la formation, un mécanisme de suivi se sera en place pour permettre aux jeunes-filles de s’installer et de développer leur localité, fait savoir le Directeur Exécutif de Pomme d’Afrique, Delphin Olou.
Faut-il le préciser, les différentes filles-mères sélectionnées proviennent des 9 communes de neufs département de l’Ouémé, à raison de deux personnes par commune.
Samuel HOUNDJO
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